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Projet associatif

HandiCap’Anjou est née de la fusion de deux associations de parents. Ils souhaitaient que leurs enfants en situation de handicap puissent être accueillis et accompagnés dans des structures qui puissent s’adapter à eux. Elle a toujours su et voulu être actrice de ses choix. Le projet associatif est le socle de ses actions, il est l’esprit de l’association.

Après avoir revu nos statuts dans le cadre de la fusion, il convenait également de réécrire le projet associatif. Un projet associatif doit définir d’où l’on part, c’est l’histoire de nos associations, vers où nous souhaitons aller, dans le respect de nos valeurs, et comment.

Dans un contexte qui a beaucoup évolué depuis quelques années, en particulier avec les lois de 2002, de 2005 et la loi HPST (Hôpital, Patients, Santé, Territoire) avec une dimension régionale de nos interlocuteurs et de leurs orientations, notre projet associatif doit tenir compte de ces nouveaux enjeux. Ce qui nécessite de notre part encore plus d’anticipation et de co-construction avec ces nouveaux partenaires. Rappelons que notre action s’inscrit dans le cadre des politiques sociales, nous avons la responsabilité de gestionnaire de fonds publics.

L’environnement économique a également changé, des budgets contraints, des appels à projets qui permettent moins aux associations de créer les structures qu’elles pensent nécessaires aux personnes.

Le principe de citoyenneté pour tous a été acquis au bout de plusieurs dizaines d’années de combat, la place de la personne handicapée est au cœur de toutes nos actions et réflexions. Rien n’est jamais acquis, il faut poursuivre notre action en étant unis, la vie associative doit y contribuer.

Les évolutions importantes des métiers et les besoins de formation des professionnels que nous employons, la vigilance que nous devons avoir sur la santé au travail, sont des éléments qui doivent être pris en compte dans une association gestionnaire.

Ce projet se décline en plusieurs parties.

 

 

HandiCap’Anjou, association laïque, dans un esprit de neutralité politique, syndicale et religieuse, s’appuie sur des valeurs partagées :

L’association porte ses idées dans une dimension sociale et solidaire au travers du militantisme :

  • par la participation active à des instances représentatives de personnes en situation de handicap,
  • en militant pour faire respecter l’esprit des lois, l’égalité des chances, l’adaptation de l’environnement,
  • en étant attentif à la réponse publique et exigeant dans la qualité de l’accueil et de l’accompagnement …

La personne en situation de handicap dans sa singularité est au cœur des préoccupations :

  • lui reconnaître et la respecter comme une personne à part entière, dans sa dignité, son intégrité, sa vie privée, son intimité et sa sécurité,
  • apporter des réponses appropriées aux situations rencontrées,
  • lui permettre de pouvoir choisir dans le respect de son consentement éclairé,
  • proposer un projet d’accompagnement personnalisé qui doit répondre en permanence à son intérêt,
  • évaluer et développer les potentialités pour la conquête d’une autonomie toujours plus grande,
  • créer à l’intérieur de chaque structure un climat de convivialité, source de sensations positives pour la personne,
  • prendre en compte les besoins de soins et d’accompagnement médical, faciliter l’accès aux soins,
  • établir une coopération à tous les niveaux (personnes en situation de handicap, familles, professionnels) afin de mieux cerner les besoins des personnes…

La famille est prise en compte dans les choix d’accompagnement :

  • le lien entre les professionnels et la famille a une importance particulière afin de favoriser l’épanouissement et le bien être de la personne,
  • reconnaître et prendre en compte les compétences et l’avis des familles…

Reconnaître la personne en situation de handicap comme faisant partie de la société à qui elle entend apporter une plus value sociale en rappelant qu’une société est riche de ses différences :

  • promouvoir tout ce qui participe à l’inclusion des personnes, à leur participation à la vie publique,
  • développer le lien social et la citoyenneté,
  • communiquer et faire connaitre le handicap,

 

HandiCap’Anjou est née de deux histoires parallèles mais si étroitement liées.

Voici en résumé les dates qui montrent le dynamisme de la vie des associations AAPEI et ADIMC :

  • 1958 : est créée l’Association Départementale des Parents d’Infirmes Moteurs Cérébraux et Déficients Intellectuels de Maine et Loire. Elle est déclarée en Préfecture le 15 juin 1959.
  • mai 1961 : la ville d’ANGERS accorde la jouissance de la propriété au 114, rue de la Chalouère, des travaux de réfection permettant l’accueil d’enfants sont engagés.
  • 19 mars 1962 : un premier centre (IME) ouvre rue de la Chalouère avec l’aide de la Communauté de la Pommeraye. Il accueille des enfants de 6 à 12 ans. Ce centre deviendra également IMPro et accueillera des adolescents au delà de 14 ans.
  • 1963 : l’Association Départementale des Parents d’Infirmes Moteurs
    Cérébraux et Déficients Intellectuels de Maine et Loire fusionne avec la section des « Papillons Blancs » d’Angers, ce sera l’occasion de présenter de nouveaux statuts.
  • 1969 : alors que, dans ces mêmes années 60, les enfants IMC sont accueillis à la Chalouère, il apparaît à plusieurs familles que la spécificité de ce handicap (l’infirmité motrice cérébrale) nécessite la création d’une nouvelle association pour le développement de solutions d’hébergement pour les adultes. Des parents se regroupent alors pour créer l’ADIMC, Association Départementale des Infirmes Moteurs Cérébraux de Maine et Loire, publiée au journal officiel le 26 septembre 1969. L’ADIMC est adhérente à la FFAIMC et siège à son conseil d’administration.
  • 1969 : création par l’AAPEI de l’IEM la Guiberdière à Trélazé, pour enfants IMC, IMOC et polyhandicapés.
  • 1971 : l’assemblée générale extraordinaire modifie la dénomination de l’association qui devient :« Association Angevine des Parents d’Enfants Inadaptés (AAPEI) » afin d’harmoniser ses statuts avec ceux des associations adhérentes à l’UNAPEI (Union Nationale des Associations de Parents, de Personnes Handicapées mentales et de leurs Amis).
  • 1973 : ouverture du CAT des Béjonnières par l’AAPEI.
  • 1974 : l’AAPEI acquiert une propriété boulevard de Monplaisir à Angers auprès de l’école d’agriculture, un autre IME y ouvre en 1974.
  • 1979 : restructuration des deux IME, les enfants sont accueillis sur le site Chalouère (IMP) et les adolescents sur le site Monplaisir (IMPro). Création du CMPP par l’AAPEI.
  • 1980 : l’ADIMC ouvre un premier Foyer de Vie à Angers, pour adultes IMC et IMOC : résidence « la Rossignolerie », qui deviendra la « Pinsonnerie » en mars 1992.
  • 1981 : la 1ère classe intégrée est ouverte à l’école Victor Hugo à la demande de la DDASS et de l’éducation nationale (avec accompagnement de l’AAPEI, futur SESSAD), une 2nde classe en 1983, une 3ème à Beaupréau en 1988. Le SESSAD Intégration Scolaire se développe en conséquence.
  • 1985 : l’ADIMC ouvre un second établissement, foyer de vie, à Trélazé, la résidence « La Mésangerie ».
  • 1986 : l’AAPEI se scinde en deux associations. l’AAPEI s’intéressera au secteur de l’enfance et l’AAPAI (Association Angevine d’Adultes Inadaptés) s’intéressera au secteur des adultes. Chacune se développera en continuant à maintenir des liens privilégiés au bénéfice des usagers.
  • 1988 : l’AAPEI crée le groupe « Aventure » pour adolescents IMOC.
  • 1990 : l’ADIMC ouvre un troisième Foyer de Vie à Avrillé pour adultes IMC/IMOC, la résidence « La Fauvetterie ».
  • 1992 : l’AAPEI crée un CAFS pour les enfants IMC accueillis à la Guiberdière, et un SESSAD halte éducative pour enfants IMC et polyhandicapés, qui deviendra le SESSAD Marguerite Yourcenar. En parallèle, est créé le Jardin d’Enfants Adapté, service de prévention.
  • 1997 : l’AAPEI développe l’hébergement pour adolescents IMOC, qui deviendra, avec le groupe Aventure, en 2004 l’IEM Les Tournesols.
  • 1998 : l’AAPEI ouvre l’IEM le Bocage qui deviendra EEAP en 2009.
  • 2001 : l’AAPEIcrée l’unité pour adolescents autistes Paul Gauguin.
  • 2002 : la Fauvetterie se médicalise et devient un FAM.
  • 2004 : la Pinsonnerie devient un FAM.
  • 2004 : construction et déménagement du CMPP à Angers.
  • 2004 : l’AAPEI devient : « Association Angevine de Parents d’Enfants en sItuation de handicap ».
  • 2005 : autorisation du siège de l’ADIMC.
  • 2007 : l’IME Paul Gauguin pour Adolescents Autistes est construit à St Gemmes sur Loire.
  • 2007 : les services communs deviennent le siège de l’AAPEI.
  • 2008 : l’ADIMC ouvre la résidence « La Palomberie » (MAS) à St Sylvain d’Anjou.
  • 2009 : reprise d’un service de psychomotricité par l’AAPEI à la demande du Conseil Général.
  • 2009 : une partie du CMPP est transformée en SESSAD et est fusionnée avec les SESSAD Intégration Scolaire.
  • 2010 : par redéploiement, l’autre partie du CMPP devient le SESO.
  • 2011 : création par l’AAPEI du service expérimental « la Passerelle », pour l’accueil de jeunes adultes en amendement Creton, avec l’AAPAI comme principal partenaire.
  • 2012 : la Mésangerie devient un FAM.
  • 2012 : après plus de 18 mois de travaux en commun, les AG extraordinaires de l’AAPEI et de l’ADIMC adoptent le traité de fusion-absorption.
  • 1er janvier 2013 : les statuts de l’AAPEI donnent une nouvelle dénomination à l’association: HandiCap’Anjou.
  • 15 mai 2013 : le siège de l’ADIMC rejoint les locaux du siège de HandiCap’Anjou.
  • 2013 : achat d’un terrain à Cantenay-Epinard par HandiCap’Anjou, dans la perspective de la construction d’un FAM de 30 places pour adultes déficients moteurs.
  • Le 1er janvier 2014, la fusion est effective.
  • 2014 : transformation du SESO en SESSAD pour enfants autistes, permettant de mettre en place d’un dispositif pour enfants autistes, adossé à l’IME La Chalouère.
  • 2014 : arrêt du service de psychomotricité, reprise de l’activité au sein du CG 49.
  • 2014 :  le service expérimental de La Passerelle devient  un SESSAD

Et notre histoire commune continue…..

 

La loi du 11 février 2005 donne une définition du handicap :

 « Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. »

Pour HandiCap’Anjou, le handicap est lié à l’environnement et non pas uniquement à la personne. L’association a pour volonté de réduire les paramètres qui rendent plus difficile la vie de ces personnes.

Le premier enjeu est de changer le regard de la société sur la personne en situation de handicap. L’accueillir sans lui donner une place à part, en tant que Citoyen : il fait partie d’un tout qu’est la société.

La méconnaissance du handicap peut engendrer la peur ou l’indifférence. Ainsi, il nous faut informer dès le plus jeune âge pour favoriser l’ouverture et la connaissance et permettre au grand public de se sentir concerné.

HandiCap’Anjou doit être porteur d’innovations pour favoriser l’inclusion des personnes en situation de handicap dans la société.

Aussi HandiCap’Anjou a la volonté :

  • de favoriser l’intégration sociale dès le plus jeune âge par l’accès à l’école ordinaire et son maintien autant que possible grâce a un soutien adapté ; cette intégration permet également aux autres élèves de découvrir le handicap dès leur plus jeune âge,
  • de développer l’accessibilité aux loisirs, au travail, à la culture,
  • de permettre l’ouverture de droits pour financer les adaptations nécessaires,
  • d’œuvrer pour des logements adaptés ou des résidences intégrées dans la cité, afin de favoriser le lien social.
  • d’informer et sensibiliser les acteurs de la santé pour un accompagnement spécifique, qui nécessite de prendre du temps, de savoir reconnaître les situations de souffrance ou de douleur pas explicitement exprimées.

La reconnaissance de la personne en situation de handicap ne se résume pas au seul handicap, elle passe par la reconnaissance de sa valeur en tant que personne, libre et capable de faire des choix :

  • en lui reconnaissant la possibilité d’avoir des sentiments, des désirs, la possibilité d’avoir des choses à  dire et/ou à nous faire transmettre,
  • en respectant ses choix, ceux de sa famille, sa culture et ses croyances,
  • en accompagnant et en apportant l’aide nécessaire pour faire le deuil de certaines situations comme l’impossibilité de fonder une famille ou vivre la perte d’un parent…

HandiCap’Anjou ne veut pas se contenter de « donner des soins » mais veut « prendre soin » des personnes qu’elle accompagne.

Pour favoriser l’épanouissement des personnes, l’association se veut force de proposition de modes d’accompagnements innovants, de développement d’aides matérielles et humaines, et de soutien à la recherche.

En retour, chacun a tout à gagner de la présence des personnes en situation de handicap dans la mesure où elles permettent de relativiser et prendre du recul ; à condition d’accepter qu’elles puissent avoir un point de vue différent et qu’elles puissent penser autrement.

Le moindre de leurs progrès, surprenant ou attendu, fugace ou ostensible, étape ou aboutissement, est toujours une belle source de satisfaction pour eux-mêmes, leurs proches et les professionnels… qui se partage sans modération.

 

 

Ce qui rassemble les familles (parents, fratrie, grands-parents…) au sein de HandiCap’Anjou, c’est qu’à un moment, ils ont eu à connaitre un des établissements ou services de l’association.

Leur adhésion et leur militantisme est une démarche initiale personnelle de vouloir en faire plus pour la personne et qui aboutit à œuvrer ensemble pour tous les usagers. Cet engagement permet à chacun, au travers des échanges, de participer aux différentes instances, dans une convivialité enrichissante et un soutien pour tous.

Le souhait de HandiCap’Anjou est de faire participer le plus grand nombre de familles. Dans une société où nous sommes de plus en plus consommateurs, elle entend favoriser l’évolution du concept de service rendu, qui reste prégnant, vers un partage de valeurs et d’engagements en valorisant le parcours de chacun pour le gain de tous.

Ainsi, l’association développe des outils de communication : Flash Infos, Trait d’Union, site internet… qui permettent une meilleure information sur l’existence et l’action de HandiCap’Anjou auprès des usagers et de leur famille.

Elle favorise l’implication de ses membres dans la participation aux différents lieux d’échanges et de débats :

  • Les commissions de pôle dont les objectifs sont définis par les besoins particuliers de chacun d’entre eux :
  1. « Commission Pôle Adultes / Déficience motrice »
  2. « Commission Pôle Enfants / Déficience motrice et polyhandicap »
  3. « Commission Pôle Enfants / Prévention, déficience intellectuelle et TED »
  • Les commissions internes :
  1. « Vie associative » dont l’objectif est de favoriser le lien entre les familles, avec les professionnels, en organisant des évènements festifs et des projets variés.
  2. « Communication » qui informe les familles et les personnes accueillies sur la vie de l’association et la vie dans les établissements et services.
  3. « Finances et patrimoine » qui prépare et contrôle les budgets et les investissements de l’association.
  • Une commissions inter-associative : « Commission santé de Maine et Loire » qui favorise le parcours de soins des personnes qui ont des difficultés de communication du fait d’un handicap mental, d’autisme…
  • Les Conseils de la Vie Sociale où chaque membre peut s’exprimer sur toute question intéressant le fonctionnement de l’établissement ou service dont il est question.
  • Le Conseil d’administration  est l’instance décisionnaire de la ligne politique de l’association. HandiCap’Anjou a donc besoin dans cette dimension gestionnaire, d’administrateurs. Tout adhérent peut être élu par l’assemblée générale de l’association.  Dans ce cadre, HandiCap’Anjou propose de former ses Administrateurs et reste attentive à leur renouvellement harmonieux pour éviter les périodes de ruptures, ou à l’inverse d’inertie, dans le fonctionnement de son conseil. Elle favorise alors la transmission des savoirs et expériences entre les anciens et les nouveaux membres.
  • Le Bureau est l’organe qui traite des affaires courantes, qui veille au bon fonctionnement de l’association sous le contrôle du Conseil d’administration. Par principe, il est composé au minimum d’un Président qui assure la représentation légale de l’association en interne et en externe, d’un Vice-Président par Pôle, d’un Trésorier et d’un adjoint, d’un Secrétaire et d’un adjoint.

L’association mobilise régulièrement ses administrateurs et plus largement ses membres aux travers d’actions permettant de collecter des fonds pour financer des projets, l’achat de biens d’équipement, au profit des usagers (vente de brioches, de tulipes…). Elle multiplie également les rencontres des familles afin de favoriser la convivialité entre elles (spectacles, sorties…).

HandiCap’Anjou encourage l’implication des administrateurs auprès des instances locales, régionales ou nationales, soit directement, soit au travers des fédérations auxquelles elle est affilée, afin de permettre aux familles de se reconnaître dans ce qui nous rassemble.

 

Ces orientations politiques et stratégiques s’adressent aux établissements et services. Elles prennent source dans l’objet de la fusion de l’AAPEI et de l’ADIMC, dans les buts définis dans les statuts de la nouvelle association. Elles s’appuient sur le projet régional de santé des Pays de la Loire défini par l’ARS, sur le schéma unique départemental du Maine et Loire et sur les conclusions des dialogues de gestion et des évaluations internes des ESMS. Ces orientations et objectifs se déclinent de manière opérationnelle dans les projets des pôles et dans ceux des ESMS.

Orientation n°1 : la personne au centre des préoccupations

  • développer, conforter la pertinence des Projets Personnalisés d’Accompagnement en lien avec les besoins identifiés de la personne,
  • accentuer les évaluations des situations et des actions mises en place pour affiner la nature de l’accompagnement et des prestations à proposer,
  • associer la personne et/ou sa famille à l’élaboration de ce projet,
  • élaborer les projets individuels dans une approche pluri professionnelle, prenant en compte le choix de vie de la personne et de sa famille,
  • favoriser des espaces d’accompagnement et de soutien aux aidants naturels, dès le plus jeune âge, et tout au long de la vie,
  • conforter et développer les espaces d’expression collective des usagers et de leur famille,
  • respecter les libertés individuelles, en lien avec une vie sociale et familiale ordinaire (vacances, week-end,…), …

Orientation n°2 : inclusion et dispositifs de droit commun

  • le maintien ou le retour dans le milieu ordinaire doit être privilégié en lien avec le projet de vie et les possibles pour l’usager,
  • développer l’apprentissage à la vie en autonomie, l’utilisation et l’accès aux dispositifs de droit commun, favorisant la vie sociale ou la vie en milieu ordinaire,
  • développer les structures d’aide, d’accompagnement et de soin, en milieu ordinaire de vie,
  • favoriser l’intégration des établissements dans la cité, une vie ouverte sur l’environnement, et la place de citoyen des personnes handicapées,
  • confirmer, imaginer, créer des ponts avec les structures éducatives, pédagogiques, culturelles, ou de loisirs,
  • développer l’accès aux loisirs et au sport pour tous, …

Orientation n°3 : des réponses adaptées

  • développer la notion de dispositifs pour permettre une réponse adaptée, transversale, diversifiée et coordonnée, et une fluidité des parcours, par une palette large de prestations,
  • étendre nos dispositifs vers des réponses pour adultes DI/TED (4ème pôle par coopération, fusion…)
  • favoriser les conditions d’une réactivité quant à l’évolution de la demande ou des besoins et leur adaptation en ajustant les agréments,
  • autoriser les écarts d’activité (à justifier) pour permettre les innovations et expérimentations,
  • imaginer des réponses innovantes, souples et progressives d’accueil,
  • intervenir le plus précocement possible,
  • anticiper le vieillissement des usagers,
  • privilégier les structures sur le territoire de l’agglomération angevine pour faciliter la coordination et l’interface avec les structures sanitaires, et le partenariat entre les ESMS,
  • conforter les réseaux, coopérations et échanges d’expertises pour répondre aux situations complexes,
  • anticiper les réponses à appels à projets à partir d’une lecture de l’offre et des besoins à venir, …

Orientation n°4 : des prestations de qualité

  • promouvoir la démarche qualité en continuant le rythme des évaluations internes et des programmes d’amélioration continue de la qualité,
  • accompagner les professionnels par l’appropriation des recommandations de l’ANESMS et des préconisations de l’HAS,
  • engager le processus d’évaluation externe,
  • promouvoir l’exigence de bientraitance et de bienveillance pour tous, usagers, familles et professionnels,
  • élaborer et mettre en place une gestion prévisionnelle des emplois et des métiers,
  • développer une offre de formation permettant la progression des compétences et des pratiques en lien avec les recommandations et l’évolution des publics,
  • prévenir l’usure des professionnels,
  • améliorer la maitrise des risques à partir de la cartographie des risques, promouvoir la santé des personnes,
  • adapter les effectifs et l’organisation aux besoins des usagers,
  • conforter le système d’information en généralisant le dossier dématérialisé de l’usager comme outil de partage de l’information,
  • développer la communication interne et externe pour informer sur l’offre de service, les ressources et les prestations et renforcer la connaissance mutuelle, …

Orientation n°5 : une gestion efficiente des moyens 

  • mettre en place un contrôle de gestion,
  • développer les tableaux de bord,
  • mutualiser les moyens en interne,
  • mettre en place une plateforme des matériels,
  • développer les coopérations (ex : les transports),
  • développer les achats centralisés et groupés,
  • prévoir un PPI unique,

 

Des 360 professionnels qu’elle emploie, HandiCap’Anjou attend :

  • qu’ils soient en accord avec les valeurs que soutient l’association et les promeuvent,
  • qu’ils aient une posture  adaptée vis-à-vis des usagers et de leur famille,
  • qu’ils soient des personnes en mouvement, capables d’évoluer dans leur métier et leurs connaissances,
  • qu’ils s’inscrivent dans un collectif.

HandiCap’Anjou souhaite s’appuyer sur des professionnels :

  • dynamiques, accueillants et enjoués, ils voient la « personne » et ses potentialités avant le handicap,
  • attentifs à leur qualité de vie, en permanence en position d’aidant, ils  favorisent l’intégration des personnes handicapés dans le respect de leurs droits, de leur culture, de leur projet et de leur environnement,
  • à l’écoute de la personne, ils font preuve de pédagogie, d’humilité, ils favorisent la communication, ils sont  les garants de sa qualité de vie,
  • sensibles au bien être, en étant prévenants et sécurisants, ils sont  proches de l’usager et disponibles, ce sont des personnes  de confiance, garantes de la confidentialité,
  • sans jugement de valeur, respectueux de la famille, de l’expérience de celle-ci et de ses compétences propres, ils la conseillent et l’éclairent dans une relation sincère, ils partagent leurs observations et analyses en gardant l’ouverture d’esprit et le recul nécessaires.

Ce qui donne sens aux métiers dans l’association, c’est avant tout une appétence de la relation à la personne. Cette posture invite à avoir des professionnels motivés et de qualité, avec des compétences reconnues tout en étant capables de les développer tout au long de leur carrière :

  • ils mettent leur créativité et leur inventivité au service des usagers et de leurs projets,
  • ils ne craignent pas la remise en cause pour progresser en fonction de l’évolution des connaissances et de la science,
  • ils savent saisir les possibilités de mobilité pour éviter la routine ou la lassitude professionnelle,
  • agissant avec conscience professionnelle,  ils assument leurs projets et connaissent la portée de ce qui est dit et fait auprès des résidents et de leur famille.

S’inscrire comme professionnel de HandiCap’Anjou c’est :

  • participer à la mise en place du projet d’établissement,
  • apporter ses compétences et son savoir faire au service d’une équipe pluri professionnelle au sein de laquelle chacun a la même importance quel que soit son métier, pour le bon fonctionnement de l’ensemble,
  • travailler avec ses collègues de manière constructive, en étant force  de proposition,
  • échanger et transmettre des savoirs.

Dans ces perspectives, HandiCap’Anjou attend que le management puisse favoriser et soutenir le développement et l’expression des compétences des professionnels et leur épanouissement. Dans ce sens, il appartient également aux administrateurs d’être attentifs à leurs propositions,  de militer auprès des pouvoirs publiCS pour permettre aux professionnels d’avoir les moyens des ambitions soutenues par HandiCap’Anjou.

 

HandiCap’Anjou a organisé ses établissements et services par pôle ce qui permet de mutualiser les ressources et compétences. 450 enfants et adultes sont accompagnés par quelque 360 salariés (290 ETP).

Pôle Enfance prévention, déficience intellectuelle et TED

  1. SESSAD Arboretum : accompagne des enfants de 0 à 20 ans, dans leur environnement de vie, présentant une déficience intellectuelle et/ou des troubles du comportement, 60 places.
  2. IME / SESSAD la Chalouère : accueille en semi-internat des enfants de 3 à 14 ans, 15 places pour enfants autistes (unité spécifique pour autistes), 15 places pour enfants déficients intellectuels moyens ou profonds (SEHA). Un SESSAD accompagne 10 enfants de 0 à 20 ans présentant des troubles du spectre autistique.
  3. IME Paul Gauguin : accueille en semi internat 15 adolescents autistes (unité spécifique pour autistes).
  4. IME Monplaisir : accueille en semi internat 55 adolescents de 14 à  20 ans, déficients intellectuels moyens et profonds.
  5. La Passerelle : le service  accompagne 14 jeunes adultes en attente de places en ESAT.

Pôle Enfance déficience motrice et polyhandicap 

  1. SESSAD Marguerite Yourcenar : accompagne 70 enfants de 0 à 18 ans, déficients moteurs, polyhandicapés et/ou dyspraxiques.
  2. IEM la Guiberdière : accueille en semi internat 50 enfants de 3 à 14 ans déficients moteurs ou polyhandicapés.
  3. CAFS : le Centre d’Accueil Familial Spécialisé accueille en hébergement de semaine, modulable, 16 enfants de moins de 14 ans, porteurs de handicap et accueillis dans une des structures de HandiCap’Anjou.
  4. IEM les Tournesols : accueille 15 adolescents de 14 à 20 ans, déficients moteurs avec handicap associé (SEHA) en semi internat et en internat de semaine.
  5. EEAP le Bocage : accueille 15 adolescents  de 14 à 20 ans, polyhandicapés, en semi internat et internat de semaine.

Pôle Adulte, déficience motrice et polyhandicap 

  1. FAM La Pinsonnerie : accueille 15 adultes en situation de handicap moteur avec ou sans troubles associés (IMC, IMOC).
  2. FAM La Mésangerie : accueille 15 adultes en situation de handicap moteur avec ou sans troubles associés (IMC, IMOC).
  3. FAM La Fauvetterie : accueille 15 adultes en situation de handicap moteur avec ou sans troubles associés (IMC, IMOC).
  4. MAS La Palomberie : accueille 30 adultes en situation de handicap moteur avec ou sans troubles associés (IMC, IMOC), 29 en hébergement permanent, un hébergement temporaire.

 

 

 

L’assemblée générale valide le rapport moral, d’activité et d’orientation, les comptes annuels et les projets. Le conseil d’administration donne les orientations générales et prend les décisions. Il se réunit tous les deux mois, le directeur général y est invité, les directeurs de pôle ou le directeur administratif et financier également, en fonction de l’ordre du jour. Un représentant du comité d’entreprise y est invité.

Le bureau traite les affaires courantes et se réunit environ deux fois par mois, le directeur général, les directeurs de pôle et le directeur administratif et financier participent aux réunions de bureau.

Le directeur général a une responsabilité d’ensemble, il constitue l’interface entre le politique et le technique, l’administratif et la gestion. Impliqué dans l’élaboration des stratégies, il pilote l’organisation, il est chargé de la coordination et de la cohérence du fonctionnement des pôles. Il est garant de la mise en œuvre du projet associatif, de ses grandes orientations.

Les directeurs de pôle, par délégation et sous la responsabilité du directeur général, sont chargés de décliner de manière opérationnelle la politique, les orientations et les décisions de l’Association dans un secteur préalablement défini. Proche du terrain, Ils sont chargés de la direction d’un pôle de compétences réunissant plusieurs établissements et services. Le cœur de leur mission est de mettre en synergie, voire de développer, les moyens et les compétences à leur disposition, pour répondre de manière pertinente aux besoins des usagers relevant de l’ensemble des agréments du pôle. Ils sont secondés dans leur tâche par des cadres de proximité : adjoints de direction ou chefs de service.

Le directeur administratif et financier, par délégation et sous la responsabilité du directeur général, est chargé de toutes les questions administratives et financières concernant l’ensemble des ESMS. Il conseille et alerte le directeur général, les directeurs de pôle et adjoints de direction de toutes questions touchant à ses domaines d’action. Il supervise, organise et coordonne le service comptable et financier. Il suit et contrôle la gestion de l’ensemble des ESMS. Il est chargé de la gestion administrative des ressources humaines, il participe à la veille sociale.

Les adjoints de direction, par délégation et sous la responsabilité du directeur de pôle, sont des cadres de proximité, chargés de la mise en œuvre du projet et de la gestion quotidienne d’une ou de plusieurs structures. Ils rendent compte régulièrement de leur action auprès du directeur de pôle.

Le comité de direction instance de pilotage privilégiée de la direction générale, composé du DG, des directeurs de pôle, et du DAF, se réunit une fois par semaine. Ancré dans la culture collégiale, le Comité de Direction envisage l’ensemble des grandes fonctions stratégiques. Instance transversale, c’est un lieu décisionnel pour les questions qui concernent la gestion des ESMS. Il prépare les éléments et analyses présentés au bureau. Il organise l’opérationnalité des décisions.

Le conseil de direction, composé de tous les cadres hiérarchiques (DG, directeurs, adjoints de direction, chef de service), se réunit toutes les 6 semaines. Les réunions sont animées par le directeur général, qui arrête l’ordre du jour. C’est une instance d’information, de communication, de coordination, de réflexion, d’échange, d’analyse, de consultation, voire d’élaboration. L’’objectif est que l’ensemble des cadres soit davantage partie prenante des grands enjeux du secteur, des ESMS et de l’Association, se les approprie et les communique ; en retour, que la direction générale puisse avoir les éléments « à fleur de terrain » grâce aux cadres de proximité. Il s’agit de développer la dimension d’appartenance, de transversalité, de mutualisation et d’équipe.

 

Ce projet associatif est un outil, outil de communication auprès de nouvelles familles qui veulent s’investir dans l’action associative, auprès des partenaires institutionnels, auprès des professionnels pour qu’ils s’inscrivent dans la même dynamique.

C’est sur le projet associatif que doivent s’appuyer les professionnels pour le traduire de façon opérationnelle dans les projets de pôles et les projets d’établissements et de services.

A nous tous de le mettre en œuvre et surtout n’oublions jamais l’aspect militant de notre association, nous ne devons pas être simplement des opérateurs mais aussi et avant tout force de propositions et de projets. Notre association est créatrice parce qu’elle ne répond qu’à un seul mot d’ordre grâce à des professionnels qualifiés  et compétents les besoins des personnes en situation de handicap et de leur famille.

Jacques MARIEL,

Président.